Le weekend dernier, j’ai eu le plaisir d’animer le stage de formation « atelier de lancement d’activité » avec la promotion 1966 du CIC-Centre International du Coach.

Quel bonheur que de se rendre à nouveau en « live » sur le lieu de l’action, en l’occurrence le confortable hôtel des Congrès by Arteloge, à Villeurbanne, dont le personnel s’est d’ailleurs montré flexible et aux petits soins avec nous.

J’ai déjà participé à de nombreux week-ends de formation similaires, mais celui-ci a été particulièrement réussi. Ceci est sans aucun doute dû à l’effet du déconfinement : après une réserve « règlementaire » et prudente de départ, le plaisir de se retrouver en chair et en os a donné une dynamique incroyable à ce groupe. Personnellement, je me suis senti un peu comme un animal finalement libéré avec une énergie sans limite, une envie revigorante de partager et de faire progresser. Et j’’ai trouvé en face de moi, une vingtaine coachs en voie de certification, toutes et tous à l’écoute, attentifs aux détails, prêts à expérimenter et à revisiter leurs croyances limitantes.

J’ai été touché, encore plus que de coutume, par la confiance que ce groupe m’a accordée et qui nous permis d’évoluer et d’apprendre dans une posture soudée et solidaire.

Depuis mon retour dimanche, je me pose cette question, déjà évoquée par Grégory Bateson au sujet de la communication : « Quelle est la différence qui fait la différence ? » La qualité des individus qui composent le groupe, sans doute, la nature des relations entre eux, la solidarité et le plaisir d’être ensemble et de cheminer aussi.

Mais lors de ce stage, il me semble que c’est  « l’inspiration » qui a fait la différence, l’inspiration du formateur qui trouve comme par hasard les mots justes qui touchent son auditoire profondément et lui donne l’envie de se mettre en mouvement. L’inspiration des participants aussi ; par leurs interventions, leur présence participative, ils alimentent en retour l’esprit du groupe. Ces boucles systémiques renforcent la motivation collective, génèrent l’énergie de se dépasser, nourrissent la confiance du formateur, lui permettant ainsi d’oublier un peu le contrôle et d’aller au-delà du contenu ; comme en coaching, il s’agit parfois de ne pas faire, de lâcher la volonté et de laisser venir ce qui doit, afin de laisser apparaître la magie…

Je l’ai dit sur place, en conclusion de cet atelier, je me sens privilégié de pouvoir vivre de tels moments en exerçant mon métier. C’est un luxe que je mesure vraiment à sa juste valeur.

Je profite de ce billet pour exprimer également ma gratitude à Valérie Ogier, la Co-directrice du CIC, de m’avoir fait confiance et permis de rejoindre cette belle équipe pédagogique.

A tous les participants de cette formation, bravo encore et au plaisir de vous revoir bientôt, dans la « vraie vie » !

Et bien sûr, d’ici-là, nous pouvons rester connectés, via les réseaux sociaux et via https://www.revercible.org/blog/

Stéphane Béguier

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