Ce n’est pas nouveau ! Il y a plus de 20 ans déjà, en 1998, j’avais pris un poste de « Chef des Ventes Région » et comme il n’y avait pas d’antenne sur mon secteur, mon bureau se trouvait chez moi. Je me souviens de mon désarroi durant les premières semaines face à cette nouvelle façon de travailler, isolé. En résumé, les principales difficultés étaient les suivantes :

– le manque de stimulation et d’interactions professionnelles, de convivialité, de soutien et d’assistance directe

– les différentes perturbations de l’environnement : interruptions des enfants, du conjoint, sympathiques mais néfastes à la productivité

– l’éventuelle culpabilité que cette baisse de productivité peut engendrer (le syndrome du « je n’ai finalement pas beaucoup avancé aujourd’hui »)

Ces difficultés, si elles ne sont pas surmontées, peuvent vous entraîner dans une spirale dégradation de l’estime de soi. Que faire ?

Il s’agit de bien se rappeler que tous ces points sont généralement des ressentis, des impressions et qu’il ne faut surtout pas se laisser submerger par eux. En réalité, au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que mon efficacité professionnelle était meilleure, car le travail à distance me permettait aussi de respecter mes rythmes et de gagner du temps, non seulement par moins de trajets, mais par le fait d’être moins sollicité par mes collègues et moins pris par des réunions…

Mais ça s’apprend. Il m’a fallu quelques mois pour calmer mon mental et accepter qu’un rythme différent pouvait être aussi efficace.

Peut-être serait-ce utile de rassurer vos collègues et vos collaborateurs sur ces points pour les aider à gagner rapidement en sérénité ?

Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager avec moi vos retours d’expérience !

stephane.beguier@revercible.org

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